Édition du jeudi 6 décembre 2012
La Banque postale reprend une partie des activités du Crédit immobilier de France
La Banque postale a annoncé hier par voie de communiqué qu’elle allait mettre de nouveaux moyens pour faciliter l’accession à la propriété des plus modestes.
D’abord des moyens humains, avec la mise en place d’une « plateforme de conseillers spécialisés » pour prendre en charge les dossiers. Des correspondants locaux seront déployés dans les régions, dans le respect des « valeurs postales de proximité » de la banque. La Banque postale annonce également qu’elle va reprendre 300 salariés de feu le Crédit immobilier de France (CIF), dont la « mise en extinction » a été décidée cet été par le gouvernement. Ces 300 salariés représentent 12% des effectifs du CIF.
Moyens financiers, également : une enveloppe spécifique d’un milliard d’euros de crédits immobiliers à destination des plus modestes sera débloquée dès 2013. Cette démarche se fera dans une démarche de « partenariat avec les acteurs du logement social » (USH, OPHLM, etc.). Ces partenariats, précise la Banque postale, visent à faciliter l’accès des services de la Banque aux clientèles modestes souhaitant acquérir leur logement ».
Autre annonce, la Banque postale va généraliser le PAS (Prêt à l’accession sociale), qu’elle ne proposait pas jusqu’à maintenant. Le PAS est un prêt réservé aux ménages modestes, et dont les frais de dossier sont limités à 500 euros. Il était essentiellement proposé par le CIF. La disparition de celui-ci a donc poussé la Banque postale à le remplacer sur ce terrain : dès le premier semestre 2013, le PAS-Banque postale sera déployé « sur tout le territoire », avec un objectif d’une production de 1,3 milliard d’euros en 2015.
La Banque postale, avec ses 10 à 11 millions de clients et ses 17 000 points de contact, est devenue un acteur majeur du monde de la banque. Elle rappelle qu’elle finance déjà aujourd’hui les logements de quelque « 30 000 emprunteurs modestes », et réalise 20% de sa production sur des prêts sans apport personnel.
D’abord des moyens humains, avec la mise en place d’une « plateforme de conseillers spécialisés » pour prendre en charge les dossiers. Des correspondants locaux seront déployés dans les régions, dans le respect des « valeurs postales de proximité » de la banque. La Banque postale annonce également qu’elle va reprendre 300 salariés de feu le Crédit immobilier de France (CIF), dont la « mise en extinction » a été décidée cet été par le gouvernement. Ces 300 salariés représentent 12% des effectifs du CIF.
Moyens financiers, également : une enveloppe spécifique d’un milliard d’euros de crédits immobiliers à destination des plus modestes sera débloquée dès 2013. Cette démarche se fera dans une démarche de « partenariat avec les acteurs du logement social » (USH, OPHLM, etc.). Ces partenariats, précise la Banque postale, visent à faciliter l’accès des services de la Banque aux clientèles modestes souhaitant acquérir leur logement ».
Autre annonce, la Banque postale va généraliser le PAS (Prêt à l’accession sociale), qu’elle ne proposait pas jusqu’à maintenant. Le PAS est un prêt réservé aux ménages modestes, et dont les frais de dossier sont limités à 500 euros. Il était essentiellement proposé par le CIF. La disparition de celui-ci a donc poussé la Banque postale à le remplacer sur ce terrain : dès le premier semestre 2013, le PAS-Banque postale sera déployé « sur tout le territoire », avec un objectif d’une production de 1,3 milliard d’euros en 2015.
La Banque postale, avec ses 10 à 11 millions de clients et ses 17 000 points de contact, est devenue un acteur majeur du monde de la banque. Elle rappelle qu’elle finance déjà aujourd’hui les logements de quelque « 30 000 emprunteurs modestes », et réalise 20% de sa production sur des prêts sans apport personnel.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2